Mon bilan après 2 ans en école d’ingénieurs

Être étudiant en école d'ingé c'st, souvent, avoir la tête à l'envers - Pieter-Jan Louis (CC BY-ND 2.0)
Être étudiant en école d’ingé c’est, souvent, avoir la tête à l’envers – Pieter-Jan Louis (CC BY-ND 2.0)

Eh bien voilà, c’est officiel : déjà 2 ans que j’étudie à l’UTC (Université de technologie de Compiègne). Avant ça, j’ai passé un an sur les bancs d’une prépa MPSI (alias maths sup) dont je suis ressorti fâché avec les maths, la physique et tout ce qui ressemble de près ou de loin à une notation sur 20…

Après 2 ans, l’heure du bilan ! Quelle vision ai-je de ma formation ? Quelles ont été les grandes étapes de ces 2 années en école d’ingé ? Quelles perspectives d’avenir  s’offrent à moi ? J’ai décidé de me replonger dans mes 51 notes de blog (51, déjà !!!) et dans mes souvenirs pour vous dresser le portrait de l’étudiant-ingénieur que je suis devenu (ou plutôt, que je suis en train de devenir). Et attention, je vous préviens d’avance : cette note de blog risque d’être longue, mais intense !

Au commencement était l’intégration

La première étape de mon cursus en école d’ingé a été et la fameuse « période d’intégration ». Et pour être honnête, l’idée de me faire « intégrer » ne me plaisait pas forcément… En même temps, vu de l’extérieur le but d’une intégration en école d’ingé ne saute pas aux yeux.

Apprentissage d’un nouveau répertoire de chansons paillardes, descente des escaliers de l’école sur les fesses (aïe…), ou encore bataille de farine : pas grand-chose à voir avec les cours et les examens qui nous attendent. Mais je dois bien avouer que j’étais ressorti agréablement surpris de ma période d’intégration. Bien loin des dérives dont on entend parfois parler, elle ressemblait davantage à deux semaines de colonie de vacances. « Ceci n’est pas un bizutage », écrivais-je à l’époque.

Alors bien sûr, tout n’était pas parfait. Comme un tract circulant au sein de l’école le signifiait, cette intégration reste encore teintée de quelques points négatifs, avec notamment un virilisme exacerbé. Mais l’organisation étudiante en charge de cet événement n’est pas à blâmer, bien au contraire.

Depuis, avec un peu de recul, j’ai compris quelle était l’utilité de ces périodes d’intégration : créer du lien entre les étudiants. Concrètement, il faut imaginer que 300 néo-bacheliers se retrouvent propulsés dans une ville et un univers qu’ils ne connaissent pas avec de tous nouveaux camarades. Regards en coin, sourires timides et babillages parfois inutiles : les premiers jours dans un tel environnement peuvent se révéler pénibles.

César Richard (DR)
César Richard (DR)

Alors, en séparant les nouveaux étudiants en tribus et en mettant en place une compétition fictive on réussit à créer des affinités entre les nouveaux élèves. Récemment, j’ai reçu un message d’une future étudiante de l’UTC un peu inquiète à l’idée d’être « intégrée ». Je me suis reconnu dans ses appréhensions mais s’il y a bien une chose que j’ai appréciée c’est la liberté de participer, ou non, aux différentes activités. Pas de crainte, donc, tout ça reste bon enfant.

Mais je dois bien avouer que d’autres écoles vont beaucoup plus loin dans cette idée d’intégration. Des camarades d’une autre formation m’ont expliqué que leur période d’intégration durait un mois complet durant lequel ils pouvaient être réveillés à n’importe quelle heure de la nuit pour aller faire des activités… qu’ils doivent garder secrètes.

On n’est pas si mal à Compiègne finalement…

Après la glande, place au boulot

On dit souvent que l’amour dure trois ans… Eh bien la période d’intégration ne dure pas plus de 2 semaines. Après ça : place au boulot !

Pour moi, ce fût un nouveau rythme à prendre. En prépa, j’étais resté dans un univers très (trop ?) cadré et scolaire, avec les mêmes profs que je voyais 5, ou 6 fois dans la semaine, des devoirs à faire… A l’UTC, j’ai un rythme qui ressemble plus à celui de la fac avec des cours, des TD (travaux dirigés) et des TP (travaux pratiques). Et, surtout, très peu de contrôle de notre présence en cours. Autant dire qu’il faut une bonne organisation et une bonne motivation.

Cours et examens : un rythme de croisière s’installe

 laffy4l (CC BY 2.0)
laffy4l (CC BY 2.0)

Après les cours, place aux premiers exams qui tombent fin-octobre. L’occasion de dire adieu au concept de « vacances scolaires » qui ont la fâcheuse tendance d’être placées juste avant les examens…

Après ces premiers exams de mi-parcours, place de nouveaux aux cours, puis aux examens finaux. Ensuite, les résultats tombent. Pour certains, la sanction est immédiate : convocation devant un jury de professeur pour s’expliquer sur les résultats décevants du semestre.

En y repensant, je pense qu’il y a quelque chose d’assez symbolique qui se joue après avoir passé le premier semestre. On connaît, désormais, le fonctionnement de l’école. On comprend comment répartir et équilibrer son travail. Bref, on commence à intégrer les codes de la vie étudiante.

Le premier semestre est celui de l’émerveillement, de la découverte. Une fois passé ce rituel magique, les semaines et les mois se ressemblent. La routine prend le dessus. Deuxième, troisième puis quatrième semestre : la vie en école d’ingé est un long fleuve tranquille…

Un stage ouvrier pour changer d’univers

Seule nouveauté à l’horizon : le stage ouvrier qui vient clôturer les 6 premiers mois de cours. Concrètement, il s’agit de troquer sa casquette d’étudiant pour celle d’ouvrier durant un mois complet.

Une machine de tri petit-format (DR)
Une machine de tri petit-format (DR)

J’avais fait une longue note de blog dessus. J’y décrivais, avec beaucoup de détails, les activités que j’avais faites et les retombées positives de cette expérience. Un an et demi plus tard, ma vision n’a pas bougé. Pour moi, les stages ouvriers sont un véritable apport dans la formation d’ingénieur. D’abord parce qu’ils permettent de relativiser notre quotidien étudiant. Ensuite parce que pour beaucoup d’élèves (dont moi d’ailleurs), il s’agit de la première vraie expérience professionnelle.

Après la publication de cet article, j’ai eu quelques critiques en interne comme en externe. On m’accusait d’avoir une vision un peu angélique et fausse de cette période. Un camarade m’a d’ailleurs dit que l’article avait « bien fait rire (son) frère et (ses) amis qui sortaient de l’UTC ». Sympa. Il n’en reste pas moins qu’à mon sens ce stage ouvrier reste l’une des étapes les plus importantes de mon cursus d’ingénieur.

Après cette parenthèse, retour sur les bancs de l’école et reprise du train-train étudiant…

A quoi ressemblent les cours pendant deux ans en école d’ingénieurs ?

C’est un aspect que j’évoque peu sur mon blog. Les cours tels qu’ils sont. Peut-être parce que je trouve que ce serait un peu trop technique, moins intéressant. Mais plusieurs lecteurs m’ont fait part de leur envie de savoir à quoi ressemblent concrètement mes enseignements. Je vais, donc, tenter de détailler les différents cours que j’ai eus.

Mais à vrai dire j’ai deux difficultés dans cet exercice. Le premier c’est la liberté pédagogique qui est laissée à l’UTC. Dans beaucoup d’écoles, les étudiants reçoivent un emploi du temps avec un certain nombre de cours déjà définis et n’ont qu’une toute petite marge de manœuvre. A l’UTC, dès la première année chacun est libre de choisir les cours qui l’intéressent en fonction de ses affinités. Il y a, bien entendu, un pot commun mais chacun arrange son menu comme il l’entend.

Pour faire une analogie culinaire je dirais que le cursus Utcéen ressemble un peu à un Subway. Tous les clients repartiront avec un sandwich (le diplôme), mais les ingrédients qui le composent diffèrent d’un étudiant à l’autre (je ne suis pas sûr que cette analogie soit la meilleure, mais elle a le mérite d’être parlante…). Dans beaucoup d’autres écoles, on pratique davantage une cuisine familiale où chacun mange le même plat et peut, éventuellement, rajouter quelques condiments.

LordFerguson (CC BY-SA 2.0)
LordFerguson (CC BY-SA 2.0)

Ma seconde difficulté est le fait que j’étudie dans un cursus un peu spécifique de l’UTC qui s’intitule « humanités et technologie ». Le concept est d’avoir autant de cours de sciences humaines que de sciences inhumaines dures. Nous sommes une trentaine par promotion et nous sortirons ingénieurs diplômés comme les autres, mais avec un petit plus. Pour reprendre l’analogie du sandwich (encore elle…), j’ai certains ingrédients (cours de philo, d’histoire…) dans mon pain que les autres étudiants du cursus traditionnel n’ont pas.

Ceci étant dit, je vais maintenant décomposer le sandwich que j’ai dévoré pendant 2 ans (et j’arrête là mon analogie douteuse).

Le premier semestre a été celui de la découverte. J’avais pas mal de cours imposés en histoire des techniques, maths (avec la théorie des groupes et des ensembles), logique (avec la découverte des systèmes formels) et langue (Deutsch !). J’avais aussi un cours d’introduction à l’informatique. Ensuite, à partir du second semestre j’ai eu plus de choix dans mes cours et j’ai pris des enseignements mêlant logique et informatique. Au fil des semestres, j’ai appris à créer un site web, j’ai étudié théoriquement l’algorithmie, j’ai développé en C puis en C++, je me suis « amusé » avec des bases de données. En parallèle de ça, j’ai pas mal galéré sur la grammaire anglaise, je suis devenu incollable sur l’histoire des techniques et des sciences depuis le 19ème siècle et j’ai même appris à lire très rapidement des publications scientifiques….

Bref, petit à petit je me suis spécialisé dans la branche qui m’intéressait.

Pour ceux suivant le cursus « traditionnel » de l’UTC c’est à peu près la même chose à la différence qu’ils sont plus guidés dans leurs choix de cours et suivent des enseignements obligatoires auxquels j’ai échappé.

Voilà donc pour un descriptif plus précis des cours que j’ai suivis. J’espère qu’il contentera les lecteurs de ce blog qui voulaient en savoir plus.

Galères et à-côtés de la vie étudiante

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Imaginarium Festival (DR)

Et puis je l’avoue bien volontiers : deux ans en école d’ingé amènent leur lot de galère et d’à-côtés sympathiques. Jusqu’alors, j’avais toujours vécu dans le cocon familial. Comme des milliers d’autres jeunes, j’ai dit adieu à papa et maman pour prendre mon envol et atterrir dans la jungle compiégnoise. L’occasion d’expérimenter quelques petites galères dont j’avais parlé sur ce blog.

Depuis la publication de ce billet, j’ai vécu d’autres aventures (parfois niaises je ne le cache pas). La participation à un concours d’éloquence, les déboires avec EDF, les « « « joies » » » de la vie en colocation (ahem…), les travaux de groupe qui finissent mal (en généraaaal…).

Et comme pas mal d’étudiants, la question financière s’est invitée dans mon quotidien. Il m’a fallu gérer mes comptes et faire des économies. Et pour cela, je suis même devenu prof… de maths ! Une aventure passionnante et inattendue avec un bonheur à la fin de l’année : celui de voir l’élève que j’ai coachée  décrocher son bac avec mention très bien et 20 à l’épreuve de maths. On ne fait pas mieux !

 

L'auteur de cet article... (DR)
L’auteur de cet article tentant d’être éloquent (pour la petite anecdote, son équipe s’était faite éliminer de cette compétition, ahem…)… (DR)

Je ne vous cache pas qu’en 2 ans j’ai vécu d’autres aventures plus ou moins positives que je n’ai pas forcément traitées dans le cadre de mes notes de blog. Je me souviens, d’ailleurs, avoir déjà lu le commentaire d’un lecteur me rappelant que la vie étudiante ne dure que 5 ans et qu’il fallait que j’en profite au lieu de « passer (ma) vie à travailler ».

J’avais alors réalisé qu’à partir de quelques notes de blog sur des aspects précis de mon quotidien on pouvait extrapoler et tirer des conclusions hâtives… L’angoisse ! Peut-être qu’en lisant cette note ce lecteur aura la même impression qu’à l’époque. Je le rassure tout de suite : je suis un étudiant tout ce qu’il y a de plus normal. 😉

Ingénu ou ingénieur ? Le bilan du bilan !

Il y a deux ans, la première note de blog que je publiais s’intitulait « Dis papy, c’est quoi un ingénieur ? ». J’y racontais la difficulté que j’avais en rentrant en école d’ingé de savoir précisément ce qui m’attendait et ce qu’était, finalement, un ingénieur…

Depuis, la situation a bien évolué. D’abord parce qu’à l’UTC je me suis retrouvé plongé dans le milieu de l’ingénierie. Qu’il s’agisse d’événements organisés par des grands groupes, de forums d’emploi, de témoignages d’étudiants ayant fait un stage d’ingénieur ou de la pédagogie par projet, on est imprégnés de ce milieu.

"c'est quoi un ingénieur", une émission qui donne la parole aux ingénieurs diplômés.
« C’est quoi un ingénieur », une émission qui donne la parole aux ingénieurs diplômés.

Et puis, j’ai poussé cette quête plus loin en allant à la rencontre d’ingénieurs diplômés et en les questionnant sur leur job. De ces rencontres, j’ai tiré une série d’entretiens vidéos- « C’est quoi un ingénieur » –  que vous pouvez retrouver, ici, ou encore . Et d’autres épisodes sont à venir dans les prochains jours sur le blog…

Un nouveau départ pour l’année à venir !

A la réflexion, on dirait que ce bilan sonne comme la fin de mes études d’ingénieur. J’ai peut-être créé une certaine forme d’attente chez les lecteurs ayant eu le courage d’aller jusqu’au bout : « qu’est-ce qu’il va se passer ? Il démissionne ? Il s’est fait virer ? Il va arrêter de nous soûler avec ses histoires d’ingénieur, enfin ? ».

Eh bien non, c’est loin d’être le cas. Il me reste encore 3 ans de formation. Je n’ai parcouru qu’un tout petit chemin. Mais quand j’y pense, 3 ans c’est la période qui me sépare de l’obtention de mon bac… Autant dire que j’ai déjà parcouru ce chemin et que je l’ai trouvé particulièrement rapide.

Ma rentrée sur un campus américain (DR)
Ma rentrée sur un campus américain (DR)

Non. En vérité, ce qui me pousse à faire, si tôt, un bilan de ma formation c’est qu’un grand changement s’annonce à la rentrée… Je pars étudier 6 mois sur un campus américain !

Autant dire que je vais totalement sortir de ma zone de confort. Adieu routine, train-train étudiant, froid compiégnois. Place à la découverte et à l’émerveillement constant. Comme vous vous en doutez, j’ai de nombreuses appréhensions… mais je savoure surtout la chance que j’ai de pouvoir donner une nouvelle coloration à mon parcours.

Pendant 6 mois, je vais découvrir les « computer sciences » à la sauce américaine. Autant dire que l’ingénieur que je me sentais devenir va retourner au stade de total ingénu. Sur le campus depuis 2 semaines, je peux vous confier qu’il s’est passé énormément de choses et que je compte bien vous les partager.

Découverte du fonctionnement du système universitaire américain, découverte de la « colocation » en mode USA, visite de fraternités américaines : je vais tout vous décrire sur ce blog.

Premier rendez-vous : ce Mardi 6 septembre pour un débrief de ma rentrée sur un campus américain. Jeudi 8 septembre, vous pourrez découvrir un nouveau portrait vidéo d’ingénieur, et Vendredi 9 septembre, je vous dirai tout sur les joies de la colocation aux USA (teasing : c’est assez…spécial !!!).

Alors un conseil : ajoutez cet onglet à vos favoris pour suivre mes aventures. Et d’ici-là, rendez-vous sur Facebook et sur Twitter pour rester en contact.

Et GRANDE nouveauté cette année, ajoutez mon compte Snapchat « ingenuingenieur » pour découvrir, en temps réel, la vie sur le campus d’une fac américaine !!!

Retrouvez-moi sur mon tout nouveau compte snapchat ingenuingenieur pour découvrir en temps réel la vie sur un campus américain
Retrouvez-moi sur mon tout nouveau compte snapchat ingenuingenieur pour découvrir en temps réel la vie sur un campus américain

Et que vous soyez étudiant, diplômé, collégien ou lycéen, n’hésitez pas à partager en commentaire vos témoignages et/ou vos questions sur le cursus d’ingénieur !

Bonus : Decouvrez le portrait video de Veroniaue Torner, une femme ingenieure de talent

74 commentaires sur “Mon bilan après 2 ans en école d’ingénieurs

    1. L’UTC est bien une école d’ingénieur, qui jouit d’ailleurs d’une très bonne réputation en France et à l’étranger. Son nom « Université » n’est là que pour rappeler que son système d’enseignement est inspiré de celui des Universités (notamment américaines). Ce n’est pas pour rien si on retrouve des UTCéens dans beaucoup de grandes entreprises et même (après quelques décennies d’existence) à des postes très élevés.

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  1. @jean
    L’UTC est une excellente école d’ingénieur, tres réputée et tres bien classée… Et avec ça, elle allie campus universitaire. Un modèle d’excellence ! Très bon article par ailleurs

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  2. Votre expérience est intéressante. J’ai eu un peu peur quand vous avez rappelé être l’autre des autres articles sur la prepa, tant ils étaient gâchés par votre amertume de cette expérience ratée. Une année ratée de prépa n’est pas assez pour en parler, surtout si vous êtes tombé dans la mauvaise, et cela se ressentait dans ce que vous écriviez. Cette fois-ci vous avez un recul sur les choses (certes relatif) et ce n’est plus l’amertume qui parle, je prends donc plaisir à vous lire!

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  3. Merci pour ce très bon article. Pour les sceptiques, l’UTC est bien une école d’ingénieur. En témoigne la mention se trouvant sur les diplômes remis aux étudiants (mon ami est diplômé de l’UTC). Cette école jouit en plus d’une excellente réputation, toutes les personnes qui y sont passées et que je connais ont été embauchées en CDI dans de grandes entreprises ou ont fondé la leur (les enseignements à la carte étant le petit plus qui a permis de faire la différence d’après mon ami).

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  4. Je préfère l’Ecole des Sorciers et les cours de Métamorphose. Article intéressant, ceci dit. Pour moi qui suis à mille lieux de ces études « techniques », ça me permet de me rendre compte que vous êtes des humains comme les autres. 😉

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    1. « Nous sommes une trentaine par promotion et nous sortirons ingénieurs diplômés comme les autres, mais avec un petit plus. Pour reprendre l’analogie du sandwich (encore elle…), j’ai certains ingrédients (cours de philo, d’histoire…) dans mon pain que les autres étudiants du cursus traditionnel n’ont pas. »

      C’est sûr. Quand on a suivi quelques heures de cours de philo et d’histoire, qui plus est réservés à une micro-élite de 30 étudiants sur les centaines que compte une promo de l’UTC, on peut être fier d’avoir quelque chose que les autres n’ont pas, les pauvres…

      Je suis le premier à reconnaître que Guillaume écrit nettement mieux que l’immense majorité de nos camarades, moi compris sans doute, mais ce besoin de se mettre en scène constamment, c’est pesant.

      Je conclus par une remarque concernant l’UTC en général. Le descriptif du cursus « Humanités et technologie », HuTech pour les initiés, est disponible ici :

      Cliquer pour accéder à v3-plaquettehutech_2014_web.pdf

      On peut y lire (page 2) qu’il « augmente encore la synergie entre […] ».

      STOP !!

      Le célèbre théorème d’Émile Durkheim, Pierre Bourdieu et Erwing Goffman affirme que <>. Futurs étudiants dans notre bien aimée UTC, vous voilà prévenus.

      Lisez plutôt les bons auteurs, comme les trois ci-dessus !

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      1. Ah ben mince, le système des commentaires du Monde est théorèmophobe ! (en fait, c’est moi qui n’ai pas compris le système de balises, désolé).

        Le théorème de Durkheim-Bourdieu-Goffman affirme que « Tout cursus dont le descriptif utilise le mot synergie relève de la pipeaulogie et non de la science ».

        C’est mieux comme ça ?

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  5. Apparemment beaucoup de rejetés de prépa aiment bien justifier de leurs échecs en se focalisant sur l’aspect « sympathique » de leur établissement, l’ambiance…
    Les étudiants qui ont résisté à 2/3 ans de classes préparatoires sont plus discrets et plus humbles, et … efficaces.
    Il y a une différence entre un(e) étudiant(e) qui a réussit à gérer 12h de travail par jour pendant cette période et ceux qui en sont partis, quoi qu’on dise

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    1. Aha « humble » ? J’espere que c’est ironique, une bonne partie des anciens élèves de prépa adore raconter à tout le monde à quel point ils sont des « special snowflakes » grâce à leur 12h de travail par jour, ignorant sans doute que c’est également le quotidien de bon nombre d’étudiants dans des formations diverses

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    2. Les étudiants allemands et américains ne font pas de prépa ce système débile n’existe pas dans leur pays. Apparemment, l’économie de leur pays ce porte mieux que celle de la France.

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      1. Les ingénieurs sont responsables de l’économie d’un pays? C’est nouveau ça. Les 35h, c’est les ingés? Le code du travail aussi?

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      2. Tous les grands décideurs du privé et du public sont passés par le moule des CPGE-école (avec des variantes sc-po-ena, cpge-hec-ena, x-mines-ponts, …) donc , oui l’ « eco »-système CPGE-écoles est bien responsable de l’état de l’économie française . Ils sont tous issus du même creuset que ce soit dans le privé ou le public !
        ex :
        Hollande : HEC-ENA
        Lauvergeon : ENS-Mines
        V.G.E : X
        Chirac : sc-po-ENA

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      3. Vous avez raison, Science-po est tout à fait comparable au système des écoles d’ingé. L’ENA aussi, tout pareil. C’est les mêmes gens qui vont en PTSI et à l’ENA, pas de doute là dessus, que des favorisés qui ne connaissent rien à la vraie vie des vraies gens.

        Je rajouterai même Sarkosy dans votre liste, qui bien qu’avocat, a sans doute subit l’influence néfaste de gens ayant fait prépa. A l’instar de Jospin et Pompidou.

        Et De Gaulle, vous oubliez De Gaulle! Il est entré à Saint-Cyr après une prépa à Stanislas. Encore un sorti tout droit du moule. Décidément, vite, finissons en avec ces horribles prépas. la France ira beaucoup mieux après ça.

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  6. S’il vous plaît, pourriez-vous faire vos études APRÈS avoir travaillé dans la vraie vie ? Je crois que le monde n’a plus besoin de concepteurs de produits financiers ou de start up révolutionnaires. Le monde s’effondre et ce n’est pas de votre auto satisfaction sur le rythme génialement intense de votre apprentissage dont il a besoin. Travaillez normalement,ça nous fera tous du bien !

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    1. c’est donc ce que vous avez fait vous même de travailler AVANT d’apprendre quoique ce soit …
      Un conseil : n’attendez pas que quelqu’un change le monde pour vous en travaillant normalement : prenez les commandes et commencez individuellement par vous y atteler ….

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  7. Je me retrouve un peu dans tout ce que tu racontes. Je suis diplômé de l’insa Lyon 2013, et j’ai rencontré pas mal d’étudiants de l’UTC en échange au Canada. Profites bien de ces 6 mois, c’est une expérience unique à vivre 😉

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  8. Et depuis quand on bosse dans une école d’ingénieurs! De mon temps, c’était 3 ans de fiesta! Mais à cette époque, l’UTC n’était pas une école d’ingé…!

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    1. merci de votre commentaire parfaitement éloquent. En effet l’UTC n’est pas une école d’ingé … comme en témoigne les milliers d’ingénieurs UTC, UTT, UTBM actuellement en poste aux quatre coins du monde dans les plus grandes entreprises aéronautique, automobile, industrielles, pharmaceutique, …
      @avantdecracheronserenseigne ….

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  9. @ ancien_vraie_prépa
    Tous les élèves passés en prépa (bonne ou mauvaise, sur Paris et autres villes étudiantes) que je connais étaient en permanence de sortie alors que certains de mes amis et moi-même bossions 12h effectivement mais en fac de médecine…je n’ai jamais connu un seul type de prépa bosser autant (mais aller aux zinzins ah ça oui)!

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  10. Article très bof’ de mon point de vue… On n’y apprend pas grand chose. Aimes-tu tes cours ou non ? Où est le code de tes projets C / C++ ? Quels livres lis-tu ? Qu’as-tu appris à ce jour (pas grand chose à mon avis) ? Quels sont tes rêves (à part te mettre en avant comme un vulgaire commercial !?) ? Etc.

    Comprends-tu le sens d’une étude fréquentielle ? D’une convolution ? De la complexité algorithmique ? De l’optimisation convexe ? De la théorie du chaos ? De la théorie de l’information ? J’en doute.

    Tu vide, du nombrilisme et du vent.

    Plus dure sera la chute lors de la transition école / monde du travail après quelques années !

    Malgré tout j’espère me tromper. Bon courage donc !

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    1. Merci pour vos encouragements. Pêle-mêle : Oui j’aime bien mes cours et la formation que je suis. Il y a certains points où je ne me sens pas toujours en accord, mais c’est plus des détails d’organisation qui ne sont pas tellement intéressants. Pour le code des projets, vous voulez vraiment en voir un ? Sinon en terme de travaux que j’ai dû rendre, j’ai fait tout un travail d’initiation du C autour de la gestion d’une bibliothèque avec des listes chaînées et des pointeurs. En C++, le gros projet sur lequel j’ai travaillé consistait en l’élaboration d’une calculatrice scientifique, avec une interface graphique réalisée en QT, et un accent mis sur l’architecture du projet et du rendu.
      Je pense que j’ai beaucoup appris. Sur le plan scolaire 4 semestres de cours ça laisse quand même une marque, que ce soit d’un point de vue méthode ou connaissance. Sur le plan personnel, j’ai appris sur moi et sur les autres. Pour ce qui est de mes lectures, elles sont très variées. Pour ce qui est scolaire, j’ai dû potasser des bouquins de philo et d’histoire des sciences. Pour ce qui est plus personnel, je lis beaucoup et dans des domaines très variés (du roman de gare, au polar en passant par les classiques). Je lis aussi pas mal de sites d’actualité qui proposent des regards variés.
      Concernant mes rêves, je ne sais pas trop encore. Je fais beaucoup de choses dans des domaines qui n’ont absolument rien à voir. Par exemple, en ce moment j’étudie le data mining et je me dis que ça pourrait être vraiment extra de travailler dans ce domaine. Mais peut-être que dans d’autres jours/semaines j’aurai d’autres aspirations différentes. C’est difficile cette question des rêves je pense…
      Pour ce qui est de mon savoir opérationnel : oui je comprends le sens d’une étude fréquentielle. Le terme de convolution m’est familier mais il me faudrait quelques minutes pour tout ré-assemblr. J’ai passé un semestre entier à étudier la théorie de la complexité algorithmique? Non pas d’optimisation convexe, ni de théorie du chaos, ni de théorie de l’information. Par contre j’ai étudié en détails les logiques du premier et second ordre et la syntaxe qu’elles mettent en place, j’ai travaillé sur des calculs matriciels et les applications qu’ils pouvaient avoir en informatique, je sais mettre en place des bases de données NoSQL (not only SQL) et je travaille en ce moment sur le data warehousing et toute la théorie relative aux réseaux « Networks » informatiques.
      Je pense qu’il manque un verbe à votre phrase « Tu vide, du nombrilisme et du vent ». Enfin, pour ce qui est la transition école/monde du travail, j’ai le privilège de cotoyer l’univers du monde du travail depuis plusieurs années déjà, donc je n’ai pas d’appréhension particulière quant à une éventuelle chute.

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    2. Oh mais lâche lui la grappe Richard Feyman et va faire joujou avec tes abstractions techno-scientifiques. Entre parenthèses ce bon Richard était sans aucun doute plus magnanime et moins condescendant que toi. En plus je vois pas vraiment ce que foutrais un ingénieur du BTP de la théorie du chaos, si c’eût été sa vocation. Ce que t’appelles « travail » c’est restreint au domaine de la R&D, sinon même la convolution me paraît hors de propos…

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  11. Bonsoir Guillaume,
    Merci pour cet article qui me ramène 27 ans en arrière.
    Pour les sceptiques, l’UTC était déjà une école d’Ingénieur.
    Elle a été déclarée grande école en 1981.
    Il y avait bien des noceurs mais nombreux sont sortis par la petite porte.
    L’UTC n’est ne vous enseigne pas à obéir, à assister aux cours, ça c’est votre problème. L’UTC attends de vous des résultats.
    En 1989, donc, je terminais le « tronc commun » UTC (prépa intégrée) et faisais mes valises pour un an d’équivalence à L’Université de Pennsylvanie à Philadelphie.
    Au retour, 6 mois de Stage Technicien, un an de cours et mon projet de fin d’études à l’Aérospatiale où je suis resté faire mon service militaire (20 mois d’expérience en tout comme Ingénieur Etudes et Maintenance).
    J’ai été à l’UTC comme un poisson dans l’eau.
    On y apprend à un très haut niveau de science, de technique, de langue et de culture générale.
    Surtout, on apprend à devenir adulte, à donner du sens à nos actions.
    Difficile après cela de faire les choses par hasard, ou parce qu’on vous l’a demandé !
    Je pourrais parler plus longuement une prochaine fois de ce que j’ai fait de mon diplôme d’Ingénieur en Informatique Industrielle de l’UTC et de ce que j’ai encore envie de faire…
    Mais à refaire, je ferais pareil !!
    Bonne continuation

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    1. Le statut de « grande école » n’existe pas. Sauf dans la tête de ceux qui sortent de ce genre d’établissement. Le seul statut qui existe à l’étranger, notamment dans les pays qui réussissent sur le plan économique, c’est le statut d’université. La priorité est y mise sur le recherche et pas sur le bachotage.

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    2. Pour avoir fait mon master dans une université allemande, je peux vous assurer qu’on y bachote aussi bien qu’en France, sinon plus.
      En revanche, tout le monde veut avoir une thèse car « ça fait bien sur le CV », c’est pour ça qu’ils ont plus de recherche, les étudiants chercheurs, c’est pas cher.

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  12. Bravo! Tu es parfait … J’aime beaucoup ton blog qui a le mérite d’être un témoignage vivant et réaliste de ta vie d’étudiant ….si je me réfère à mes anciennes fonctions, on a envie de te recruter. Comme le note une lecteur , tu écris bien , ce qui n’est pas une qualité commune à tous les ingénieurs .Un petit conseil, sollicite un peu plus ton esprit critique , les futurs ingénieurs et ta génération auront aussi à changer la société….bon courage et à bientôt

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  13. Bonjour Guillaume !

    Je peux sentir ta sensibilité, ta cohérence et ta transparence.
    Je te trouve très « fort » au contraire de certaines personnes, d’oser te mettre à nu, et ainsi t’exposer à l’opinion des autres.
    Et je vois que certains commentaires sont durs, très durs. Reflets des peurs et blessures desdites personnes elles-même devant le miroir que tu leur tend.
    A quand les accords toltèques pour commenter, et les accords toltèques en entreprise ? 😀

    La capacité à travailler X heures sans s’arrêter, la capacité à « être fort » sont les valeurs illusoires old-school qui sont déjà effondrées…
    La sincérité, la vulnérabilité sont des valeurs montantes, qui peuvent apparaître comme une faiblesse pour certains, et qui contribuent non seulement à une entreprise plus humaine, mais à toute une société plus humaine.

    Je n’ai rien à dire quant au contenu de ton blog, ton style. Tu es comme tu es, et si je ne suis pas content je ne suis pas obligé de te lire 🙂

    Continue à être toi-même, c’est le plus beau des cadeaux que tu te fais !
    Très belle journée à toi !
    Pierre

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    1. > Et je vois que certains commentaires sont durs, très durs. Reflets des
      > peurs et blessures desdites personnes elles-même devant le miroir que tu >leur tend.

      Hypothèses psychologiques purement gratuites, sans fondement.

      > La capacité à travailler X heures sans s’arrêter, la capacité à « être fort »
      > sont les valeurs illusoires old-school qui sont déjà effondrées…
      Faux. Avoir une forte capacité de travail est un plus.

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  14. Toujours aussi sympas certains lecteurs du Monde.fr… Et encore vous n’avez pas fait une école de commerce, sinon vous auriez eu droit en plus aux commentaires sur votre futur responsabilité dans la misère du monde et la vacuité de ‘activité humaine. Bon courage en tout cas à vous pour la suite.

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  15. Bonjour Monsieur Ouattara,
    Voilà enfin un article lisible car assez bien écrit. Ceux qui ont lu tout ce que vous avez écrit auparavant comprendrons. Vos progrès sont étonnants. Bravo à vous mais hélas … reste l’intérêt limité du thème général. S’agit-il du journal intime d’un ado ou bien du rapport d’un scout relatant la vie de son camp ?
    Vous me direz que je ne suis pas obligé de vous lire mais le témoignage d’un étudiant me semblant être un bon sujet, je me suis intéressé à votre blog. Et je vous ai donc lu. Régulièrement. Malheureusement, j’ai constaté, et cela continue, que votre centre d’intérêt n’est pas le partage d’une expérience en « live » pouvant aider d’autres jeunes mais un ensemble de reportages émanant d’une personne toujours prête à s’admirer. Dailleurs, je ne vous crois absolument pas fait pour une carrière d’ingénieur. À considérer votre blog et au regard de vos prestations filmées, je vous vois davantage dans une carrière d’animateur-télé spécialisé dans la vulgarisation des sciences et du « management pour tous ». Vous avez un sacré parrain avec le journal Le Monde. Profitez-en pour vous propulser. Votre ego est compatible avec ce type de métier et vos quelques années d’études dans une grande-moyenne école associées au coup de pouce de ce fameux parrain vous lanceront à coup sûr.

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    1. « Dailleurs, je ne vous crois absolument pas fait pour une carrière d’ingénieur. »
      Vous y allez un peu vite quand même… tout le monde peut s’adapter.

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  16. C’est incroyable comme un blog d’un étudiant ingénieur peut susciter comme mépris chez certains. Là, est tout le problème dans les entreprises en France bien enseigner dans les grandes écoles , écraser pour mieux exister.

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    1. Ne faites pas de généralité à partir de Pierre, s’il vous plaît.
      « écraser pour mieux exister »: c’était mon cours préféré quand j’étais en école d’ingé. Et juste après, on avait « comment devenir le maître du monde ». Ba oui, faut un peu d’ambition dans la vie.

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  17. Merci pour l’article, ça me rappelle des bons souvenirs de dix-quinze ans, visiblement les étudiants ne se sont pas laissés dépasser par le côté « Meilleurs des meilleurs » que voulait déjà promouvoir l’administration …

    De ce que j’en retire après avoir côtoyé des centraliens, X, ESTP (…) dans le boulot, les utcéens sont rarement les plus forts techniquement mais très polyvalents y compris hors de la technique pure et les rois du bricolage et du système D.

    Bonne continuation !

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  18. Monsieur,
    Bravo à vous pour votre article.
    Vous avez persévéré et trouvé une voie qui vous plaît.
    La vie est semée d’embuches et d’échecs, l’important est de ne pas s’arrêter au premier obstacle.

    Je suis affligé du niveau de certains commentaires méprisants….

    Cordialement

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  19. Un récapitulatif mûri et complet sur votre expérience ! Votre blog est très intéressant et je constate que votre qualité d’écriture s’est même améliorée. Félicitations également pour votre chaîne de témoignages, c’ est exactement ce que les étudiants recherchent et votre présentation est tout à fait professionnelle. Je vous souhaite une belle expérience sur votre campus américain.

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  20. Curieux cette focalisation des médias et des étudiants sur le « diplôme d’ingénieur ». Bien comprendre que ça n’est qu’un diplôme de master. En Allemagne, on insiste plutôt sur les titulaires d’un doctorat car la recherche d’aujourd’hui, c’est l’industrie de demain. C’est sans doute la différence entre un pays qui perd sur le plan économique et un pays qui gagne.

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    1. « la recherche d’aujourd’hui, c’est l’industrie de demain »
      Je suis bien d’accord avec vous.

      En revanche, si le doctorat devient la norme, cela pose un problème. Les études ça coûte, et plus elles durent, plus on sélectionne par l’argent. La situation est déjà pas jolie jolie, il faudrait pas la faire empirer.

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      1. Mauvais argument.

        Tous les doctorats en sciences et donc aussi en sciences de l’ingénieur sont rémunérés par un salaire, des cotisations à la sécurité sociale, la retraite etc. Certes avec un salaire modeste… Mais avec un vrai salaire quand même.

        Ce sont donc des CDD diplômants avec une mission de recherche ou de R&D, dans tous les cas devant produire un résultat original ou innovant.

        Il n’y a bien que dans les pays latins que l’on se contente de bacs+5 pour former nos zélites. De là à y voir une relation de cause à effet avec le dynamisme tout relatif desdits pays dans le développement industriel de technologies de pointe, il n’y a qu’un pas.

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      2. « Il n’y a bien que dans les pays latins que l’on se contente de bacs+5 pour former nos zélites. »
        Tantôt la France apporte une importance trop grande du diplôme (comparé aux USA), tantôt on se contente « simplement » de bac+5 (comparé à l’Allemagne). Faudrait savoir.

        Parce que connaître par coeur le procédé d’usinage d’une céramique XY m’aidera à gérer un paquebot de 10000 employés? La force des entreprises allemandes, c’est pas leur PDG avec leurs Doktorarbeit. Au contraire, ce serait plutôt leurs techniciens qui ont des connaissances bien appliquées, et bien loin des bancs de la fac.

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  21. Bonjour
    Après un an de math sup ,que j’ai quitte malgré des profs, j’ai fait medecine C’est atterant de lire certains posts derrière lesquels se cachent tant d’agressivité ,de méchanceté ,de soi disant intelligence que les mêmes seraient bien en peine de définir car elle ne transparaît pas dans leurs mots .
    Pour le « commun ». math sup,math spe plus 3 ans d’école =5ans parfois 6 UTC (par ex.) 1an math sup plus 5 ans d’école =…..
    Je laisse la place aux intelligents ,aux « sachants « 

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  22. Excellent !
    Ca me projette en arrière sur mes 5 ans passés en cousin à l’UTT.
    Portrait assez juste de la vie étudiante dans les UTs et retour intéressant sur un parcours ‘normale de « TC enc… » pardon « Ingénieur UT normal ;-).
    N’en déplaise aux puristes des grosses écoles d’ingé dites « classiques », les UTs (à Compiègne, Troyes ou Belfort, tout comme à l’étranger à Shangai ou ailleurs) sont une vrai bouffée d’air frais dans le milieu de la formation ingénieur et font clairement passées la vision de l’ingénieur théoricien à celui très pragmatique d’ingénieur technique, réfléchi, pratique, un brin chercheur et diablement caméléon s’adaptant parfaitement et en quelques mois à toutes les problématiques du marché de l’emploi. J’en témoigne : je n’ai jamais été déçu ni par ma propre vision et connaissance du marché que j’embrassais ni par l’adaptabilité que présentaient tous les stagiaires, jeunes diplômés, filleuls que j’ai embauché, fait embauché, ou côtoyés sur ces 15 dernières années (oui le papier de mon diplôme commence à jaunir !).

    Cette ‘liberté’ de formation et d’organisation offre tout le loisir de s’investir sur des chantiers personnels (individuellement ou en groupe) en parallèle et de valoriser ses connaissances. L’exemple de ce blog et des interviews en est un, la multitude d’événements créés, organisés, animés, propulsés par les étudiants le prouve également. Et quoi de plus formateur pour le futur que d’avoir pu organiser des événements publiques tel que le Gala, l’animation des BDE / BDS et autres événements sportifs ou culturels, développer des partenariats avec des entreprises locales, bouclé des budgets sponsors sur des rallyes humanitaires, le tout en adéquation (parfois délicate il est vrai …) avec les enjeux de chaque semestre d’étude !

    Profite bien de cette nouvelle ouverture internationale : une école (un groupe plutôt) qui offre une solide formation théorique d’ingénieur, dispensée par des enseignants chercheurs tous plus compétents (et reconnus dans leur milieu) les uns que les autres, s’ouvrant et poussant à l’international, permettant de se mêler au milieu industriel de 20 à 40% de son temps de formation, faisant monter dans l’échelle de valeur les compétences de ses étudiants et les rendant immédiatement pertinents et adaptables au milieu de l’emploi, le tout dans une ambiance familiale et festive, en laissant le choix (tout de même à minima cadré) à l’étudiant de choisir sur la carte SA spécificité de formation par le choix d’UV qu’il juge pertinent, dans un modèle d’autonomie (mi FAC mi école) … ca court pas les rues !

    Il y en a d’autres bien sûr, mais l’UTT, UTC, UTBM ont bien leur place dans le classement des écoles d’ingénieur !

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  23. xav@UTTmissyou vous êtes vraiment sérieux ? A vous lire on ne peut que se demander pourquoi avec tout ça la France n’est pas le leader mondial dans le domaine de la formation des ingénieurs. Et ces sagouins du classement de Shanghaï qui persistent à ignorer la suprématie de nos grandes écoles… c’est d’une grande injustice 😀
    Surtout lorsque l’on songe que tout ça se fait dans « une ambiance familiale ET festive » comme le dit xav@UTTmissyou.
    Bon, l’essentiel est d’y croire !

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    1. L’essentiel c’est d’y croire ou de le vivre …. Mr Rigolard ! Mais vous savez … on ne sait parler concrètement que de ce qu’on connait ! Et visiblement sur ce sujet vous n’en connaissez pas plus que ce qu’on voit circuler sur certaines chaines d’information en continue !
      La valeur des gens et de leurs compétences n’est heureusement pas écrite sur un bout de papier et limité à leur formation … Seriez vous de ceux qui restent figés sur leurs acquis et qui n’envisagent en rien que l’on progresse, apprend, s’adapte tous les jours ?!
      En tout cas j’espère vraiment que dans la votre vous ne ne faites pas qu’appliquer uniquement à la lettre ce que vous avez appris dans votre cursus … ca serait à la fois triste pour vous et complètement inutile pour les autres !
      Et oui, je vous apporte un scoop … on peut apprendre, s’épanouir et être performant tout en sachant décompresser et s’amuser ! Un doute ? : regarder comment évoluent les enfants ? Pas comparable ? demandez à vos collègues de travail ce qu’ils font le WE ou le soir en rentrant chez eux ! Pas convaincu ? Etonnant avec un pseudo comme le votre ! 😉

      Je vais vous avouer un petit secret : « A vous lire on ne peut que se demander pourquoi avec tout ça la France n’est pas le leader mondial dans le domaine de la formation des ingénieurs » … Un élément de la réponse est dans l’attitude franco française défaitiste et négative qui la caractérise … Au lieu d’attendre que quelqu’un écrive notre nom dans le haut de la liste pour commencer à construire un avenir… commençons par ce que l’on a et construisons le ! C’est comme ca que le Canada, les US ou l’Australie avancent … et leur économie ne s’en porte pas moins bien … au contraire !

      @Guillaume : Conseil en passant, maintenant et tout au long de ton futur cursus : Ecoute tout le monde mais fais le tri dans ce qui est positif et te fait avancer vers tes objectifs et surtout efface et laisse sur le côté ce qui est ‘toxique’ pour toi … Libre d’en discuter plus en détail au besoin …

      Message d’un « humble petit ingénieur UT » certainement pas dans l’élite mondiale attendu par certains ici mais fort de ces 15 ans d’expérience en poste dans les plus grands groupes européens et mondiaux … Comme quoi faire une « pseudo école d’ingé », savoir faire la fête et apprendre n’est pas incompatible avec bosser pour les grandes compagnies aéronautiques, automobiles, informatiques et services ….

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    2. J’oubliais, comme cette rubrique le nomme, mon post était un ‘commentaire’ à destination de Guillaume, l’auteur de l’article. Pas un post sur un forum de discussion dont l’objectif est de tailler une bavette avec les passants du café …

      Merci donc de ne pas systématiquement vouloir rebondir sur tous les commentaires de tout le monde … on dérive du sujet principal : commentaire d’un internaute vers un auteur de blog.

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    3. Ces classements sont une fumisterie et compare des pommes et des bananes (je vois pas comment on peut comparer une école d’ingénieurs avec une école de commerce ou une université de droits).
      Et oui la France forme de très bons ingénieurs, reconnus dans le monde entier. Il faut arrêter le french-bashing c’est usant.

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  24. xav@UTTmissyou vous êtes consternant de suffisance (et moi je suis un ceci, un cela etc … défoulez vous, ça fait du bien).
    Bon, j’ai bien compris que vous n’en revenez toujours pas d’être ingénieur ! Vous oubliez au passage que les écoles en sortent des centaines et des centaines tous les ans. Eh oui ! Ça relativise. Faites le calcul depuis 15 ans. Ensuite, je trouve tordant que vous écriviez : »en vous lisant etc… » et toute la suite de votre couplet sur le défaitisme. Je constate qu’à vos yeux je suis donc LA référence française. Je suis la personne qui représente toutes les autres et probablement le mal quand vous, vous êtes le bien : positif, ouvert, et même patriote. Vous travaillez à l’international ? Moi aussi. Et si je suis défaitiste, les personnes comme vous, aux yeux de mes partenaires anglo-saxons, représentent ce qu’ils apprécient le moins chez nous : l’art des certitudes et une certaine suffisance. Mais ce n’est pas grave : vous êtes ingénieur et ça vaut toutes les cartes du jeu, y compris le joker dont je vous laisse faire la traduction du mot 🙂
    Une dernière chose. Si vous ne voulez pas que l’on réponde à vos commentaires, n’en écrivez pas car, forcément, ils sont lus ET parfois commentés (le commentaire de commentaire cela s’appelle le débat. Oui, je sais vous voulez pontifier tout seul). Demandez son adresse personnelle à M. Ouattara et écrivez lui. Personne ne vous lira d’autre que lui et vos précieux conseils à deux balles ainsi que votre légendaire passé lui seront d’un grand secours, sans la pollution des autres points de vue. Bref, sachez que si vous rebondissez à mes … rebondissements, et à condition que j’en ai le temps et l’envie, je ferai de même.
    Allez, sans rancune. Vous m’avez distrait et fort de vos conseils, ça m’a fait prendre du bon temps. Et surtout, continuez à vous amuser vous aussi. Les mêmes anglo-saxons dont je parlais nous trouve au moins performants en ce domaine.

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  25. xav@UTTmissyou : vous n’avez pas pu résister à me répondre. Vous avez fini par … rebondir sur mon commentaire. Ça a dû vous démanger et puis trop difficile de maintenir votre position, vous avez craqué 😀
    Bah, pour quelqu’un qui se la joue cool, je constate que dans un post vous interdisiez que l’on vous commente puis maintenant vous décidez que la discussion est terminée. Moi je suis Rigolard et vous, vous êtes (un) rigolo car disant une chose, vous faites le contraire. M’étonnerait que l’on vous ait confié un quelconque management avec un tel comportement de girouette.
    Allez, faisons la paix. Je vous embrasse.

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    1. Bonjour Rigolard el rigolito,
      étant étonné de votre haine envers l’UTC, je me demandais quel était votre parcours professionnel.

      Cordialement,
      un étudiant qui voit une personne frustrée

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